William A. Gold
Humeur : Happy =)
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Âge: 19 ans.
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Emploi: Palefrenier.
 | Sujet: < Grisaille et songes. > pv Roksana.  Sam 25 Avr - 15:35 | |
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La pluie était présente en cette journée… Pluvieuse. C’était aussi une journée de repos pour les artistes du cirque, ce soir il n’y avait pas de représentation donc chacun des membres du cirque s’occupaient d’eux. Après avoir fait son travail, William en avait profité pour prendre un peu de recul. Sans trop se faire remarquer, il s’était éloigné en direction de la falaise. Le mauvais temps ne l’empêcherait pas de sortir de toute façon. Il avait donc enfilé une veste à capuche et s’était éclipser. Il savait très bien qu’il ne devait pas trop s’éloigner sans quoi Sawyer pourrait lui retirer la vie d’un moment à l’autre. Au pire, Will’ n’avait rien à perdre. Aujourd’hui, le jeune homme fêtait ça quatre-vingts dix-huitième années dans le cirque, ça fessait aussi 98 ans qu’il avait 19 ans. Magique ? Non, plutôt de la sorcellerie. Disons que ce cirque n’était pas comme les autres mais c’était un secret bien gardé.
William se rappelait du soir où il vu l’immense chapiteau pour la première fois. Il errait dans le coin et fut attirer par la lumière et le rire des gens. Ce soir là la neige tapissait le sol et le garçon se les gelaient carrément. Alors il était entré sans se soucier du danger qui le guettait. Le spectacle battait son plein et les gens rigolaient devant les pitreries des clowns. Il y avait beaucoup de monde ce soir là, le chapiteau était plein de gens de tout âge, des enfants mais aussi des vieillards. Finalement le jeune homme s’était trouver une petite place et il plongea dans la féérie du spectacle. Ce n’est que quand il sortit qu’il tomba nez à nez avec ce Sawyer. L’homme, imposant et froid lui proposa un marcher. William n’avait rien et en échange de devenir esclave dans le cirque il aurait de quoi manger tous les jours et aurait la vie éternelle. Will’ hésita et finalement il accepta. C’est comme ça qu’il se retrouva palefrenier. Cette nouvelle vie ne le dérangeait pas tant que ça, mais depuis 98 ans c’est sur qu’il en est lassait.
Le brun marchait sur le petit chemin qui le menait à la falaise. Celle-ci surplombait la campagne ce qui offrait un point de vue plus que magnifique. Will’ s’enfonça dans l’épaisse écharpe de laine qui entourait son coup. Il arriva enfin sur le sommet et s’appuya sur l’une des barrières, observant le paysage d’un air songeur et mélancolique. Les champs en contre bas lui rappelaient ceux dans lequel il passait ses journées lorsqu’il était gamin. Aujourd’hui il avait des envies de s’échapper de cet enfer mais il savait très bien que Sawyer n’était pas de cet avis et si Will s’éloignait trop se serait la fin pour lui. Un soupir sortit de sa bouche et il se redressa un peu en mettant ses mains dans les poches de son jean usé. Une fine pluie se mit à tomber et le jeune homme leva la tête vers le ciel grisâtre. Ce temps pourri le déprimé encore plus. William passa sa main dans ses cheveux et il se remit à moitié appuyer sur la barrière. Cela fessait une heure qu’il était partit et Sawyer devait déjà le chercher, mais tan pis, Will’ n’avait pas encore envie de rentrer.
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Tosca E. Erickson
Then; You know where I had been, by the way I held my gun.
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Date d'inscription : 05/03/2009
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Emploi: Assistante de Mr. Sawyer
| | Sujet: Re: < Grisaille et songes. > pv Roksana. Dim 26 Avr - 18:15 | |
| Il était très tôt le matin. La vieille horloge de la chambre des maîtres affichait 3 heures. Roksana n'arrivait pas à dormir. Elle savait bien que si il y avait une journée où elle aurait pu dormir, c'était bien aujourd'hui. Il n'y avait pas de spectacle. Les artistes pouvaient profiter de cette belle journée pour faire la grasse matinée. Malheureusement, la jeune femme ne trouvait pas le sommeil. Elle n'était pas troublée, simplement trop réveillée à son goût. Puisqu'il n'y avait rien à faire, elle décida de se lever. Faisant attention à ne pas réveiller Sawyer, elle réussit à se glisser hors des couvertures. Roksana enfila une longue jupe blanche et un chemisier gris un peu trop grand. Disons que puisqu'ils n'avaient pas de paye, les employés portaient les mêmes vêtements depuis un bout de temps. À part leurs costumes, ils devaient se vêtir de ce qu'ils trouvaient. C'était loin de préoccuper la jeune assistante. Elle était complètement désillusionnée. Elle était déjà très chanceuse que Russel veuille d'elle. Qui voudrait d'une femme incapable de satisfaire son époux?
Le temps qui était si beau, plus tôt ce matin, était maintenant gris et terne. Le ciel ne mentait pas. Il allait bientôt pleuvoir. C'était pourquoi il n'y avait personne qui osait sortir dehors. Roksana enfila son vieux châle car le mercure avait descendu rapidement. Le vent s'était levé et il faisait trembloter le chapiteau. Des gars de plus en plus costaud arrivèrent très rapidement. Ils se mirent à tirer sur les cordes du chapiteau pour le soutenir. Ils utilisaient leur force pour tenter de garder leur toit sec en place. De plus, l'eau qui s'accumulait sur la toile du cirque la rendait plus lourde et plus facile à s'écrouler. C'était monnaie courante. À chaque fois que la météo faisait défaut, il fallait presque une armée pour contenir la toile qu'ils n'avaient changés que deux ou trois fois depuis l'existence du cirque. Celle-ci se faisait vieille mais Russel refusait obstinément de la changer sous prétexte que c'était inutile. Les hommes chialaient bien contre lui mais Roksana savait que si il refusait, c'était qu'il avait une bonne raison. En parlant de chialer:
« Hey, vous avez vu le p'tit? Will serait assez utile pour une fois.
- Ouais, il est dehors.
- Pauvre fou! Laissez le. Il va bien finir par revenir. »
La jeune femme regarda dehors en tassant un peut la toile usée. Il était bien là. Dehors sous la pluie, sans parapluie, tout seul. Elle connaissait bien ce genre de réaction. Il déprimait visiblement. La jeune assistante alla chercher un parapluie dans le débarras et commença à se rapprocher de l'homme, tranquillement et silencieusement. Elle ouvrit rapidement le parapluie car l'eau était complètement glacée. Sans lui parler ou quoique ce soit, elle porta son parapluie par-dessus William. Il ne réagit pas tout de suite. C'était normal. Dans ces moments-là, on est un peu en transe, dans un désespoir déprimant. Non pas qu'elle ait déjà connu ça. Elle est heureuse. Oui, parfaitement heureuse.
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